Oubliant sans regret l'enfant qui t'adorait, Les jours ensoleillés, les secrets partagés, Entre les bras d'un autre, éphémère passion, Tu perds ta liberté ainsi que la raison.
Mais l'enfant a grandi, lui n'a pas effacé De son coeur déchiré les douceurs du passé. Le regard abîmé, perdu dans une bière, Il déguste son verre au goût de Cimetière.
L'enfant noie son chagrin dans des larmes de sang. L'amour qu'il a pour toi a vécu si longtemps Qu'il ne peut à présent que mourir en pleurant.
Souviens-toi de ces nuits, de ces tendres instants, Où l'enfant dans ton lit ne vivait que pour toi. Souviens-toi ma jolie, car cet enfant, c'est moi.