Arrive la torpeur épaisse et protectrice A la tombée du soir entourant l’oreiller : Silence parfumé de senteurs tentatrices Encore chaud des douceurs qui m’ont émerveillé.
Là, dans mes bras aimants, je vois toute ma vie Sur ton corps endormi en courbes dessinée. Mes doigts suivent la ligne des ombres ravies Tracées comme la nuit les a imaginées.
Ma faim inassouvie de tes ondulations Cambre mes reins tendus encore endoloris Par les derniers assauts de nos inspirations.
Quand enfin le sommeil a raison de mes yeux Je les ferme en rêvant aux tendres coloris De la rose tapie dans son écrin précieux.