Vos
poèmes

Le silence dans ce couloir d’école
Ne peut pas tenir l’été
Qui rugit hors des fenêtres
Ouvertes sur le ciel de juin.

Les filles sont parties,
Les unes vers la mer,
D’autres vers le spleen,
En gardant dans le cœur

Une idée de mer.
Pas de voix,
Petits hurlements de rossignols,
Eclats de rire

Sans un but,
Petits amours furieux
Dans l’espace d’un matin.
Automne viendra,

Automne rassurant ,
Automne déchirant,
Le couloir sera encore une fois
Plein de rires, cette douce folie.

Nous cherchons la beauté perdue,
Personne ne se souvient où,
Peut-être aux pays mystiques,
Ou dans la Cité des Morts.

On a perdu
L’harmonie secrète des Grecs,
Des gens innocents,
Je veux dire sans corruption.

Le soir me voit attendre,
J’attends depuis mille ans,
J’attendrai à jamais
A l’entrant d’este.