L’on vous croyait mort à La Rochelle, J’entends de loin votre cheval, J’aperçois votre figure généreuse, vos yeux gentils. Que pensez-vous de cette époque féroce,
Ce soleil, cette pluie au néon, Si loin de vos jours sincères ? Revenant d’un univers ancien et bien lisible, Soldat mystique sans peur, vous errez
Dans un monde que vous ne comprenez plus. Vos mousquetaires, où sont-ils ? Errent-ils aussi en spectres éperdus, Ou peuvent-ils vaincre ce monde férié ?
Vous ne répondez pas, une larme éthérée Moisit votre joue, les siècles et la Poussière de la rue se mêlent à la suer et Aux distances à parcourir en vain.
Qu’est-ce qui vous empêche transiter vers l’Olympe Des sans doutes aux esprits clairs et purs ? La lune et le spleen vous tourmentent encore, Le jour le soleil vous console.