Tout fuit à son aspect, tout s'éloigne en silence...
Tout fuit à son aspect, tout s'éloigne en silence, Et des fleurs et des coeurs, sans opposition, Nul orgueil déplacé, nulle prétention, Ne s'épanche au pouls noir d'engins de violence,
Et quand la diatribe en quelque nom s'élance, L'esprit fort indocile en sa sombre action, Ne sent poindre du faix la putréfaction, Dont le Démon des vers étreint la somnolence.
L'Enfer n'est point là-haut, dans la fuite des jours, Dieu condamne ce monde à rôtir pour toujours, Épave de l'épave aux affreuses détresses.
La vie oscillatoire allant se contrister, N'est manière acceptable ici-bas d'exister, Dans l'endurcissement des âmes pécheresses.
