Ô douce poésie, art des superbes Muses, Oh ! que Vous me comblez ! Erato érotique, Melpomène tragique et Euterpe lyrique, Calliope épique… Que toutes nous amusent !
Mais malheureusement, tous du Lumineux n’usent : Le merveilleux Parnasse et l’Hélicon magique, Bordant le Permesse ô combien magnifique, Se voient bien tristement sur la voie de Méduse !
Comment se permet-on d’abandonner Virgile, Ovide et Hésiode, de laisser sans asile Le fort charmant Alcée, auteur de bien des vers,
L’éclatante Sappho, l’éblouissant Horace, Et le plus coruscant, Homère aux mille grâces ? Vivons-nous au Musée, Lecteur, l’ultime hiver ?