Atropos implacable dans ton ennui Tes douces mains tremblent elles Dans ton infini eternel Lorsque l'ombre trace en nous la nuit ?
Atropos ineffable, sublime Seule sur ton fil, douce acrobate Tu sembles si seule à te battre Trop grande dans ton abîme
Atropos douce coupable à l'ombre tu défiles Nos destins à tes yeux dérisoires Semblent lourds dans ton désespoir Et dansent incertains tes doigts sur nos fils
A l'indicible à jamais ma vie t'appartient Ma douce, ma tendre amie Atropos dans ton exil Triste funambule seul sur mon fil Saches que dans ma bulle, ciseaux à la main Parfois je murmure : " Viens..."