Je m’envole vers l’infini. J’oublie que je vis. L’apesanteur efface mes soucis. Je ne suis plus qu’un bout d’irréfléchi.
Je rends visite à Andromède, Rapide, vif comme une comète. Elle voudrait que je reste, Me dit « je t’aime, je te déteste ».
Puis enfin le moment tant attendu, Je sais que je ne suis pas perdu. J’enfourche Pégase au galop Et me rends sur la Lune illico presto
« Bonjour à toi, ô Sélénite, Te demandes-tu l’objet de ma visite ? Je ne suis ici que pour l’absolu, Retrouver les sensations que je croyais perdues ».
« Rien de plus simple », m’avertit ce dernier. Je plierai sous le coup de ta volonté. Tes souhaits les plus fous j’exaucerai. Tes pensées les plus noires j’exorciserai.