C’est dans cette vague étendue miroitée, Que mon souffle prît son rythme saccadé. Plongé dans le reflet de tes yeux nacrés, Je ne peux désormais m’en dépêtrer.
Je suis ligoté par des liens invisibles Qui donnent à ma peine un trait irréversible. Tel Tantale noué à son arbre incorruptible, Mes lèvres ne sauraient cueillir ce fruit inaccessible.
Sur ton visage un éclat de magnificence Trouble mon esprit d’un voile concupiscent Si étranger à ma morne existence.
Et c’est bien pour fuir cette vie insipide, Que je t’adresse, malgré ma mine livide, Ce sourire à l’allure terriblement candide.