Dans le fond de tes yeux des étoiles s’éteignent, Dans le fond de ton coeur les souvenirs s’étreignent, Dans le plus grand malheur tu maudis ton passé, Et tu fais seul le voeu de ne plus pourchasser Ces rêves merveilleux aux horizons lointains, Ces rêves de bonheur entassés dans un coin.
Tu voudrais tellement pouvoir les achever, Les toucher de tes doigts le soir a ton chevet, Refaire chaque choix comme étant le premier, Vivre chaque moment comme étant le dernier, Se réveiller, aimant, en pensant que ce jour Sera libre de poids et satisfait d’amour.
Mais dans tes sombres nuits, tué de vérités, Accablé de chagrin, tu ne peux t’abriter Qu’au creux de tes deux mains, appelant le sommeil Qui chassera les ombres jusqu’à ton réveil, Où entre les décombres de ta longue vie Tu reprendras le train d’un désert infini.
Tu ne peux contenir ce qui ronge ton cœur, Tu as envie de crier pour chasser tes peurs, Tu as besoin de hurler pour noyer ces voix Qui ne font que tarir les rêves auxquels tu crois. Et c’est pour les bâtir que tu as composé Ce poème tiré du flot de tes pensées.
Si je n’ai qu’un conseil à donner cette nuit Pour stopper les questions qui pourrissent ta vie, Juste une suggestion qui me vient a l’esprit Dans l’espoir qu’au réveil tu ne soit plus soumis : Garde bien le soleil qui chasse tes ennuis, Ignore ta raison, c’est ton coeur qui le dit.