Je vois le soleil luire, Ton beau visage aussi Quand je te vois ainsi, Mon cœur fond comme la cire.
Tes cheveux sont les rayons D’un soleil à l’horizon Et tes yeux sont les joyaux D’une couronne de roi d’En Haut.
Tes paroles me font voler Tel un oiseau dans la soirée. Tes gestes sont ceux d’un dauphin Bondissant dans l’air cristallin.
Ta bouche me dit des paroles aisées, Ton cœur me dit de le retrouver Par ses demandes désespérées Et je me dois de les accepter.
Le sang qui coule dans nos veines est le même, Deux cœurs demandent à s’unir pour toujours : Le mien et celui de la femme que j’aime, Pour être heureux tous les deux pour toujours.
Ainsi donc va l’amour comme meurt l’été. Un jour il vous sourit et l’autre il s’enfuit. Le mien que je croyais si beau m’a quitté. Les souvenirs bleus s’estompent dans la nuit.
Qu’est tu devenue, ô ma douce et tendre amie ? Le temps nous a volé notre amour à jamais. Peut-être le rendra-t-il, ne serait-ce qu’à demi ! Ma belle aux yeux si purs, ô ma douce que j’aimais !
Tu étais mon amour, le rayon d’un grand soleil : Le soleil de ma vie, que tu as mis à la corbeille. Ainsi meurt l’amour, été à la fin de l’année. Ma vie aura duré jusqu’à la fin de cet été…