« On » condamne les jours qui chantent « On » laisse filer la vérité des heures « On » ne supporte plus l’orage sanctifié Ce « On » éternel des gens bien intégrés Est un abîme d’infâme multitude !
« On » ne pense pas à l’image sacrée « On » ne prête pas à tout le monde « On » ne sent pas l’indifférence d’être Ce « On » débridé de la funeste foule S’enivre de toutes les servitudes !
Nous devons lui faire sa fête Nous autres compagnons poètes Nous devons le mettre à genoux La tête dans l’caniveau ce « On » Ce « On » de banale aliénation !