Lorsqu’Amour les yeux levés Sur de vieux parchemins Devant les orgues chantait La victoire de ses entrailles
Le voile des grandes fêtes Où l’âme errante rêve toujours Succombait aux larges batailles Après d’enivrantes funérailles
Dans la bibliothèque sacrée Les mots parvenaient à laisser Un goût de vérité dans l’âme des cerfs Qui jadis travaillèrent à la sculpter
Ces âmes sensibles ces esprits féconds Ces intellects élevés apprirent à maîtriser L'œuvre salutaire qui à peine achevée Prit un sens pour les fils de la terre
Et plus tard dans les villages Lorsqu’ils revenaient si gais D’avoir trouvé un peu de paix Dans la lecture des livres sacrés
Les chaumières s'illuminaient Dans la nuit de lueurs vibrantes Elles restaient allumées bien tard Pour éclairer les pages fabuleuses
Que les pères et les mères lisaient Aux enfants ébahis par les mots ; Ils buvaient jusqu’à la lie Les histoires fantastiques…