J'étais en ce temps-là élève de quelque maître, Qui, tapant à grands coups sur l'étudiant honnête, M'avait détruit, brisé. Mes rêves étaient en miettes. Leurs assauts répétés et les apprentis traîtres,
Qui déjà à cet âge ne montrent aucun courage, Et vous laissent blesser par cet l'illustre ancêtre, Ne laissaient voir de moi plus que l'unique image D'un être sans avenir, là pour qu'on le maltraite.
La vie semblait parfois seulement être enfer, Le jour n'était que nuit; il n'y avait pas d'amour Et tous avaient-ils donc un coeur fait de pierre,
Pour ne me pas venir en ces temps en secours ? Car j'étais seul au milieu de mes angoisses, Et toutes mes pensées rendaient mon âme lasse.