Y a-t-il sur cette terre une âme chaleureuse Qui veuille consoler mon âme toujours pleureuse ? Depuis l'hiver voilà que je suis enfermé Rien au dehors ne peut encore me faire rêver.
Je suis comme le flocon qui tombe en cette journée Allant au gré du vent et mourant sur l'asphalte ; Mon coeur meurtri n'aspire plus qu'à sommeiller Voilà que je m'en vais vers ma dernière halte.
Le chemin que je suis est des plus tortueux, La neige tombe -Est-ce toi que je vois là, dans l'ombre ? Me dirais-tu adieu avant que je ne succombe ?
-Mais seul le délire, le rêve malicieux, M'a fait encore une fois un impudent espoir, Car vraiment je suis seul et sombre dans le noir.