Silence lumineux et pénombre sonore Viennent, las, tourmenter le sommeil de mes rêves. Mes sens en éveil, alors, encensent mes Eves Dont les corps, chaque nuit, mon esprit redévorent.
Et elles sortent en une clarté musicale ; Et elles dansent, en transe, dans une bacchanale En tentant mon esprit aux plaisirs charnels.
Réveillant le démon qui de moi se repaît, La nuit signe et sonne la trêve de ma paix.
Alors, en un cri, mon esprit oublie mon âme !
Réveillant le démon qui de moi se repaît, La nuit sonne et signe la trêve de ma paix.
Elles fuient… et déjà, pour ce péché véniel, Le remords s’acharne sur ma charogne. Brève Est la jouissance et long est, de l’âme, le glaive…
Revêtant enfin l’aube pure de l’aurore, Mon âme, souillée en ces heures vespérales, Pleure ces basses pensées, ces Eves vénales. Silence lumineux et pénombre sonore ...