On me l’a dit Mais je n’ai pas voulu écouter On me l’a dit Mais je n’ai pas voulu entendre On me l’a dit Mais je n’ai pas voulu comprendre On me l’a répété Mais son nom, son image, me hante Quand la lumière du jour se lève Je ne vois qu’elle Quand la lumière du jour se couche Je ne vois qu’elle Moi je l’aime et ce n’est pas de sa faute J’imagine ; je rêverai ; je voudrais être l’hôte De son cœur, mais je ne suis que son ange Je dois souffrir de cette tragédie amoureuse Qui enlace ma plume douloureuse Taire mon cœur qui gronde tel un tonnerre Orageux Effacer l’ombre ardente de ma passion L’ombre de mon amour Quand elle est près de moi Pour cette cruelle, mélancolique, illusoire Amitié