Arbres nus, dévêtus, J’ouïe vos pleurs ! La gelée dans les rues, S’est posée en douceur. Arbres nus, battement, Le murmure ? Hurlement ! Le vent file puis les heures. Les corps nus, devenus, Des silences qui se meurent. La gelée dans les rues, A ouvert, désœuvrée, Une partie de son cœur ! A Sélène, qui figée, Dans sa pose en osmose, Ignore toutes les névroses ! De ces troncs congelés. Arbres nus, dévêtus, J’ouïe vos pleurs !