Au-dedans d'un logis, vivait le peintre ascète, Au fort accent du sud, le provençal chantant, Tenait de sa senestre un pinceau, se tentant, De brunir le tableau de sa blanche facette.
Soudain s'interrompt-t-il par son geste en pincette, Devant la mer lactée, imposant vaste étang, Où tant de temps s'amarre un grand vide existant, Reflet de son tourment : sa figeante fixette.
Ô Immortel rêveur ! - Prends ta main, puritain ! Pour que ton franc faisceau d'un brûlant teint châtain : Embrase le corps nu dont lorgnaient tes prunelles.
Et de ton art saillant du tracé singulier, Nous nous retrouverons - mon ami, mon ailier -, Terrés au Panthéon des œuvres éternelles.