À l'éveil, la lumière ambrée de l'azur, Ravive l'arôme bleuté des lavandes, Allongé, l'enfant est rêveur de stature, Un éclat de joie jaillis, Sainte offrande.
Le temps se fige, se cerne d’amertume, Des paysages s’assombrissent de nuées, Le froid enveloppe le damné des brumes Et Seul, il en souffre, triste réalité.
À l'Aurore, Il n'est plus ce vieux souvenir Morose; La vue s'est meurtris; Il se retire emportant avec lui ses peines et regrets.
Or les vergés fleuris restent en arrière, Semblable à une pensée d'autres ères, Vers l'horizon , l'homme s'éloigne avec gré.