...Et en langue des Dieux, mes Filles de mémoire T'offrent cette poésie à l'égard de ton coeur En ta jeunesse ardente, en ta première fleur Au fond désert du corps dont je ferais ma gloire.
A peine au coin de toi je vis tes seins en proire De leur lueur vivante où survit la mémoire Des regards nus d'Adam sur Eve toute à peine, Et ce faste jour-là, par ta beauté de reine
Digne d'une immortelle, en mon coeur l'amour vit Un bonheur si parfait que d'un trait j'écrivis, Par ce doux souvenir, sur du parpier muet,
Contre mes sentiments amers de plein fouet, Ce moment idyllique en douceur ineffable Afin que tu me sois l'éternelle admirable.