De toute ta vie tu n'as jamais vu La mer mauve Comme s'il a soif de mourir Sur elle Un oiseau piétine les flammes... Je n'ai pas vu non plus A ce point La résurgence du matin Sur la mer mauve...
Comme si des milliers d'espoirs Vibraient sur elle Mes yeux... disparaissent Dans les appels du lendemain...
Un sursaut me secoue le matin Avec les pleurs en face à face Elle se repose Et s'étend avec tous mes chagrins Devant mes yeux... La mer mauve.
Üzeyir Lokman ÇAYCI Istanbul, le 06.06.1975 Traduit par : Yakup YURT