Les vieux enfants Au bout de l’insensibilité Sont ton œuvre … Ils se tiennent aux crochets De l’égoïsme Une génération disparaît En descendant sans cesse plus bas…
A chaque mouvement de bord Des vues qui produisent la révolte Les puces accouchent des dragons Sous un établi à peine couvert Le mois de septembre dans leurs yeux Est un amoncellement de haines Un foyer pour opportunistes Un abri anéantissant l’amour Et … Un appui De confiance Dont l’arrière est un ravin…
Mon professeur Avant que ne sèche La source des valeurs… Approche-toi des vaisseaux capillaires De la jeunesse…
Approche-toi Avant qu’une sensibilité éteinte Ne soit dispersée par le temps.
Je sais Il y a deux mains à ton col… Tu n’es pas libre dans ton for intérieur Pendant que demain souffrant tombe devant toi…
Les évènements à ta droite, Les secrets qui t’ébranlent à ta gauche La source des soucis Ce sont les lendemains Qui grandissent en toi… Tes oeuvres, mon professeur Ne voient pas que toi Ils ne se voient pas Eux-mêmes !..
Üzeyir Lokman ÇAYCI Paris – Le 30.04.2001 Traduit par Yakup YURT