Un décombre dans un bocal Les jeux sont transparents Tel le verre… Eux ils marchent Comme des araignées En se penchant vers le bas…
Plongé dans la haine jusqu'aux genoux Ce n'est pas la porte On dirait qu'un couvercle Couvre l'amour… Son cheminement frisé n'a pas suffi Vers quelque part… Il a fait peur A lui tout seul Aux roses grandissantes…
Dans les bas quartiers Des camions bruyants… Des hommes armés de pistolets Ressemblant à des statuts… La peur est une obsession Aux yeux de l'oiseau affamé… L'amour est une torture Sur la terre…
Le temps Une crainte fondant à table ; La justice est chassieuse… L'égalité une rose artificielle Aux mains du misérable… La fraternité un rêve vide Pour le pauvre…
La légende de l'obscur Les mains ensanglantées du train… L'incendie…le séisme Et les larmes sont matière première En matière de justice…
Un décombre dans un bocal Les jeux sont transparents Tel le verre… Eux ils marchent ,Comme des araignées En se penchant vers le bas…
Üzeyir Lokman ÇAYCI Mantes la Ville, le 15.05.2001 Traduit par : Yakup YURT