Après l’averse de grêle Le ciel De toutes les couleurs Le ciel Panaché de bleus éclaboussés de soleil Jaune Au-dessus du sable sur lequel reposent des voiles et des coques
J’y plante mon regard marine Mes dents ivoire Ma bouche s’ouvre Rouge Infiniment grande Un vrai volcan de salive écarlate
J’entre en éruption Je me mue en lave Je deviens Phalanges pour attraper les nues À pleines poignées Les porter à ma gorge Jusqu’à ce qu’il n’en reste aucune trace Sauf Dans mes souvenirs