Dans, les rues vides, sans charme et décharnées Sous mon pouls, mes artères, la nuit où je me perds Dans, ces rues creuses, des gens fatigués Joues râpeuses, mon cœur se serre
Au bord du désespoir Je tente de m’asseoir
Dans, la rivière, où se noie mon regard Sous mes pieds, un enfer où, je me sens glisser Dans, ces eaux boueuses, qui broient tant, de noir La mort affreuse, voudrait bien m’emporter
En proie à mes chimères Je vois des laminaires
Comme, la misère, que je porte à mon cou Quand un doux, souvenir crème, vient caresser ma joue Dans une brèche, un faisceau, de lune Je me dresse, me hisse sur la dune