C’était un voyage pour moi Un voyage au pays des gens qui croient à tout, jamais à rien La fontaine emportait le vent, le rire du Pic qui sonnait franc J’ai parcouru les allées puis je me suis posée, le dos sur le portail sans barrière Je n’ai pas beaucoup cherché Je crois que c’est le tilleul qui m’avait appelée J’ai compté jusqu’à vingt Entre deux soleils la sieste m’a saisie J’ai cessé de compter Des piétons passaient là mais comme je dormais , je ne les ai pas vus Ils ne se sont donc pas risqués dans le texte Ils ont préféré faire un pas de côté pour éviter de déranger