Cours ce pays de bois Parchemin de nos rêves et de nos histoires Retire dards et épines Arrache à nos entrailles Les blessures fossiles qui heurtent et va vers Cette contrée sensible Cale chacun de tes pas sur les terres anciennes Des croq'nots à tes pieds Roule regards étonnés Qui te révéleront les envers du
Vent de noroît, vent de suroît Sur la grève blonde de pierre et de sable Ruisseaux salés, épis de blé Traces vivantes des marées
Pluies effilées, pluies affolées Sure les toits d'ardoise au brillant aigue-marine Enchevêtrés des fils saisonniers Aux chevelures d'algues consumées
Berce tes douces langueurs À la pointe des rêves nichés des alcôves Foule les cailloux usés Générés des oublis Relève les dentelles immergées dans les Luminescences opales Tachées de la lumière cousue des nuages Marbrures des essentiels Réunis en esquifs Chétifs et fragiles dans la coque du
Vent de noroît, vent de suroît Sur la grève blonde de pierre et de sable Ruisseaux salés, épis de blé Traces vivantes des marées
Pluies effilées, pluies affolées Sure les toits d'ardoise au brillant aigue-marine Enchevêtrés des fils saisonniers Aux chevelures d'algues consumées
Toi, rêveur ici-bas Qu'on croise ici et là où rien n'est pareil Accorde grande attention À ces reflets d'argent Rimayes d'éboulis Toi messager par Le ruban de papier Imagé sous le bras des mers de naufrages Auras force de mots Pour tracer tes chemins Pense à hisser voile de la rose des
Vents chahutés, vents bousculés Sur l'échine des joncs qui piquent les sables Pluies traversée, pluies dispersées Sur la courb' des mondes à explorer
Vents chahutés, vents bousculés Sur l'échine des joncs qui piquent les sables Pluies traversée, pluies dispersées Sur la courb' des mondes à inventer