Vos
poèmes

Compère le chat est adepte du chat
Il cause à tort et à travers
Exclusivement sur ondes virtuelles
Par le truchement de son clavier

Son nom d’emprunt, le Perroquet
Rien à voir avec un coléoptère
Même si à force de pianoter
Sa tête fait un bruit d’hélicoptère

Quand la faim tenaille ses entrailles
Il est bien obligé de s’arrêter
Le temps d’avaler tout de go
Beignets, glaces, barbe à papa

Il se paierait bien un hôtel
Où on s’occuperait de lui
Sans qu’il bouge le petit doigt
Sauf pour se remplir l’estomac

Il fréquenterait des estivants
Il en pincerait pour leurs dames
Plates comme des crêpes
Rondes comme des choux

Ce Milord s’invente des histoires
Des contes pour mieux dormir debout
Pendant ses nuits d’insomnie
Il se fait des tas d’amis