Après une longue attente à l’ombre des chants d’oiseaux Ma journée s’étirait comme un tableau Dans une douceur mêlée de rires frais comme des roses
Elle emplissait ce lieu magique Où mes rêves d’automne s’alanguissent Bruissants de brise…
La nature prenait de l’ampleur Elle ressemblait désormais à une coloquinte
Laissant fuser ses lumières perméables aux belles rencontres Que personne ne peut emprisonner dans une nasse Elle préparait mon lit douillet Pour accueillir ces élégances Qui tournent et virent au creux des sensations Puis installent en ronds leurs ventres de chats huants Et somnolent négligemment
C’est à ce moment étourdi qu’arriva la pluie Avec ses rengaines à deux sous Et sa parade m’éclaboussa De vie