La musique souvent me prend comme une mer La musique souvent me prend entre ses reins Elle déboule, elle m’emporte, est furies ou caresses La musique souvent se comporte en maîtresse Elle revêt son fourreau, elle claque son tempo
Parce que cette indocile Cette belle intemporelle Parce que cette insolente Se grise soir et matin
Elle voyage, écuyère Sur la croupe du vent C’est une aventurière Qui orpaille ses ailes
La musique souvent enfile ses gants d’ivoire La musique souvent enfile ses gants de crin Elle étire ses langueurs, ses frissons, elle se pose La musique souvent soupire puis elle compose Elle ose, elle s’écrit, sur une page de vélin
Parce que cette indocile Cette belle intemporelle Parce que cette insolente Se grise soir et matin
Elle voyage, écuyère Sur la croupe du vent C’est une aventurière Qui orpaille ses ailes
La musique souvent chahute et bat des ailes La musique souvent chahute mes refrains Elle glisse sur mes silences, elle divague, elle hésite Elle harponne mes sens sur le bord d’une vire Et de moi, bien souvent, la musique n’attend rien Elle glisse sur mes silences, elle divague, elle hésite Elle harponne mes sens sur le bord d’une vire Moi souvent je l’attends sur le pont du festin