Elle en trace contours et débusque les ombres à l'air renfrogné
Elle pigmente son teint d'une poudre lunaire enfile sa robe de bal remonte mèches rebelles contourne sa cambrure
Avide de donner des couleurs au sommeil Elle arpente les sentes où les oiseaux de proie se tiennent en faction puis fendent le silence où les sabots serrés marchent à petits pieds où les marres trahissent leurs surfaces ridées
Elle ouvre son théâtre aux longues insomnies dont le joug est puissant et impulse jouvence au miroir des paupières