Se mouchera-t-elle enfin, la pluie Pleureuse au nez de Cyrano Dont la barbe se déploie sur la croûte du monde
Quand cessera-t-elle donc de verser trop de larmes D'entrer en dépression De boursoufler ses yeux
Larmoyante dont l'outre déborde À tout crin, sans fin Et noie les reflets qu'offriraient les miroirs
Faudrait-il lui tendre un mouchoir, en dentelle La prendre dans son giron La bercer, l'endormir Lui chanter des comptines Seulement l'ignorer Lui parler à l'oreille
Il me semble plutôt qu'il faut la laisser faire Dire ce qu'elle veut Et ne pas l'obliger à avouer Des torts qu'elle n'a pas Elle est juste la pluie Qui coule sang et vie