Vos
poèmes

Sous l’horloge du cadran insensé
Le temps soudain s’est arrêté
Les aiguilles font tourner les têtes
Entre amitié et tempête

Irions-nous jusqu’à nous damner
Pour que les airs restent incrustés ?
Pour que les airs restent incrustés ?
Irions-nous jusqu’à nous damner

Le jeu du sablier détraque
Les pendules aux heures qui craquent
Nos sourires se portent vers l’arrière
Là où la mousse pousse comme du lierre

Sur ces surfaces un brin rayées
Pourquoi cesser de fredonner ?
Pourquoi cesser de fredonner ?
Sur ces surfaces un brin rayées

Nous clamons la force des mémoires
Elles cliquettent comme des rasoirs
Qui pourraient percer nos tympans
Nous rendre sourds et vacillants

Voyons plutôt les bons côtés
Des merveilles, des inachevés
Aucune envie de s’attrister
La vie est belle à chaparder