Sur la neige Un loup marche Des paillettes blanches volent sous ses pattes Il ne laisse derrière lui que ses empreintes noires Et son ombre sombre se détache sur la couverture éclatante de l’hiver
Dans le soleil Un loup avance Son pelage humide goutte sur ses pattes Il se hâte pour gagner l’ombre protectrice des bois Dont la silhouette s’éloigne toujours davantage de ses pas
De la maison Un loup s’approche Lui qui a froid voit le feu de la cheminée qui valse Qui donc oserait faire confiance à son regard glaçant Qui penserait qu’il veuille se réchauffer ne serait-ce que quelques instants
Sous le ciel Un loup erre Quand il lève son museau vers les étoiles diamantaires Un trait lumineux dessine un arc qui s’efface comme par magie Il souffle un vœu vers l’infini croissant sans en dévoiler le secret