Passe passe passe le fil fragile Dans l’ourlet de ta vie qui se défile Passe passe passe passe tes bas résille Avant que sur le parquet un jour tu ne vacilles
Mêm’ si ta jeunesse n’est plus qu’illusion Une maisonnette sans maçon Il ne tient qu’à toi au moins une fois De retrouver ta voix perdue d’autrefois
Passe passe passe dans tes cheveux Dans leurs boucles rétives tes doigts noueux Passe passe passe passe ton peigne de joie Pour faire bondir de nouveau les sons autour de toi
Mêm’ si ta jeunesse n’est plus qu’illusion Une maisonnette sans maçon Il ne tient qu’à toi au moins une fois De retrouver la voie du pays d’autrefois
Passe passe passe le temps qui lace Les arches de tes ponts que l’eau embrasse Passe passe passe passe entre tes bras Les souvenirs d’antan aux allures d’opéra
Mêm’ si ta jeunesse paraît illusion Pour ceux qui s’accrochent à la raison Tu tiens à la vie et tu t’es promise Que jusqu’au bout elle serait ta seule devise