Sur la noire mantille, le serpent foule l’amour Il avale la pente, échappe à l’épée, se glisse dans les draps telle la peur du monde Tes doigts gourds fourragent dans ces vagues submersibles pour en extirper leurs couleurs mangées par le silence Au point de suture, tu sens une douceur, une mollesse qui rappelle la mangue Alors, par petites touches, ta caresse divague jusqu’à la folie