Sur les bords de rives Où les herbes fourmillent Les oiseaux étirent Leurs chants, et l'écume Pâlit en cascade En flèches qui alarment Quand traits d'argent et larmes Bondissent des calices
Tourne tourne tourne Coule coule coule Remue-méninges maboule Qui roucoule Les pierres immaculées Les creux insoupçonnés Les vasques inachevées
Tourne tourne tourne Coule coule coule Remue-méninges maboule Qui roucoule Les fentes inavouées Effrontées et froissées Des langues effondrées
Sur les bancs de pierre Où s'offre l'eau solaire Se reposent et prospèrent Les mousses qui somnolent Si leurs ventres humides Parfois nous intimident C'est que leur vert sévère Tresse des mystères
Tourne tourne tourne Coule coule coule Remue-méninges maboule Qui roucoule Les pierres immaculées Les creux insoupçonnés Les vasques inachevées
Tourne tourne tourne Coule coule coule Remue-méninges maboule Qui roucoule Les fentes inavouées Effrontées et froissées Des langues effondrées
Pluie et vent jacassent Leurs souvenirs fugaces Montent des temps anciens Bâtissent le chemin Dont les charmes purs De fragile guipure Vêtiront les sourires Des jours à venir
Tourne tourne tourne Coule coule coule Remue-méninges maboule Qui roucoule Les pierres immaculées Les creux insoupçonnés Les vasques inachevées
Tourne tourne tourne Coule coule coule Remue-méninges maboule Qui roucoule Les fentes inavouées Effrontées et froissées Des langues effondrées