Vos
poèmes

Si différentes par trop lointaines
Souvent se croisent les âmes en peine
Trop éloignées parfois perverses
Je les observe puis les délaisse

Si terre à terre, pensées futiles,
Obnubilées par les miroirs
Comme l’oiseau face à la glace
Se mirent d’aise, ne peuvent voir

De temps à autre, esprit divin
Pointe vers moi un être enclin
Je sens alors le doux reflet
Tendre parfum qui se transmet

« Je suis pareille, sensible et pure ! »
« Je viens vers toi, vers ma nature ! »
Je lui souris, le conforte,
Je prends sa main et la transporte

Et puis soudain sortit des brumes
M’est apparue une âme prude
Emanation semblable et douce,
Etale au sol tendre quiétude

Rare magie refait surface,
Rares instants, divins espaces
Coïncidences de nos passions,
Que de parfums à l’unisson

Je sens que choix faire je puis
Elle me l’offre je me réjouis
Je la regarde et lui souris,
Tendre la main, il me suffit

La plume frêle commence à battre
Fini les doutes et les errances,
Volcan éteint sent monter lave,
Rouge me tance chaleur intense

Un doux baisé vite échangé,
Et tout bascule, ne me résous
Instant de doute, vite effacé
Car dans mon cœur un être bout

Je pense à elle et tout s’envole,
Mon âme luit et caracole
Mon cœur tressaute et puis se pâme
Ressent ce souffle qui me désarme

Songe au regard si chaud, si calme
Mire sa flamme comme une larme
Sa déferlante chevelure
Évoque en moi le doux murmure

Tendres passions, reflets de l’être
N’est qu’illusion, tout s’enchevêtre
Si je m’éloigne, elle revient
Tarde à paraître, je la rejoins