C’est par-dessus les toits Quand le ciel vire rouge Que viennent danser les étoiles
Je suivais les chants de pirate ivre Résonnant au bord du port de la ville Ici c’est la soif qui s’enivre De cette foule luronne
D'entre les verres y’a tes yeux Perles des mers, doux brasier de mes peines Et d’un mouvement silencieux Nos corps s’éloignaient riche de cette aubaine
Mais tu n’étais que chimère de mes sens Un bad trip Psychédélique Il n’y a que moi, ma dégaine errante Et ma gratte acoustique
Je continuais les poings serrés Dans mes poches délavées Sous les lumières de la ville Aveuglé par la nuit blanche hostile
Et après avoir bien usé mes souliers sur le pavé C’est un buisson esseulé qui les pris en pleine branche Puis les étoiles d’un œil vicelard me firent signe de rega Les trottoirs traversaient d’une marche franche Et les panneaux dansaient sans falzar Ouais les panneaux dansaient sans falzar
C’est par-dessus les toits Quand le ciel vire bleu Que dégagent les étoiles
C’est un nouveau jour qui commence Tout est redevenu à la normal, Le peuple reprend sa marche sans latence Quoi de plus banal.