Sous la pluie acariâtre et les nuages trompeurs Près des ajoncs qui rient et l'eau douce qui pleure, J'ai compris ta silhouette à jamais endormie, Dans des pensées inquiètes et des belles de nuit.
J'ai crû voir ta silhouette à la taille élancée Sur les rives de l'onde aux contours estompés, Je t'ai vu te mouvoir dans l'éclat de cristal De l'eau douce qui pleure aux reflets de métal.
A jamais disparue, ma silhouette chérie, Et à ton dernier râle, dans l'effroyable oubli ! C'est encor sans compter de l'amour éternel,
Cette flamme adorée, la lumière réelle ! Car j'ai compris ton ombre à jamais endormie, Près des pensées inquiètes et des ajoncs qui rient.