A l'ombre d'un grand saule à moitié ombragé Et sur l'herbe qui, silencieusement Se penche avec langueur aux caresses du vent, La nature s'endort des rayons enflammés.
Végétal sylvestre de la saulée vermeille, Tel le buisson ardent, la flamme du soleil Embrase tes rameaux de son songe doré, De ses raies de rubis allume la forêt.
L'astre du jour se cache où finit l'horizon, Derrière ce rideau d'or, cette rouge toison,