Il était une fois Ainsi, débutent les contes de notre enfance « Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants » a bel et b Mais la fin ne sera pas ensemble pour l’éternité La « belle » s’est réveillée De son aveuglement, extirpée Mais de ce mauvais choix, il restera celui du roi En l’occurrence, Deux beaux enfants…
Le premier a vingt ans Il s’en est allé au gré du vent Au loin, vivre sa vie Sa décision n’est pas folie Sa maturité m’a toujours impressionnée Qu’il vive ses rêves, il est ma fierté A sa naissance, Mon cœur était rempli de reconnaissance Comment « moi », avais-je pu donner la vie A cette créature si jolie ?
Le deuxième est une princesse Féminine jusqu’aux bouts des doigts Elle mettra plus d’un cœur en émoi, croyez-moi ! Pourtant, elle n’est pas douceur L’adolescence est plutôt source de douleurs A cet âge, on fait peu dans la délicatesse Que personne ne vienne lui briser les ailes Elle est ma merveille
Ma prière est que l’égoïsme ne fasse plus loi De génération en génération, qu’il n’ait plus de poids Pour leur vie d’adulte, qu’il n’y ait pas trop de séquelle Cette requête me semble, ô combien, naturelle
Il ne m’est pas aisé de leur dire « je t’aime » Un jour, peut-être leur dirais je en poème ?