Pour que meure l’amertume, J’utilise la plume Pour refuser le poison Pleurer sur mes illusions
Pardonnez-moi si j’ai trouvé là mon exutoire Par les mots, je repousse le désespoir Mes nuits sont insomnies Mes larmes pas encore taries Tout mon être à fleur de peau Bel et bien se courbe le roseau
On me dit plein de courage Je ne vois que le désenchantement qui me ravage Aujourd’hui, cela parait complainte Mais n’ayez crainte !
En me résignant à le quitter, j’ai retrouvé ma dignité Personne ne m’enlèvera cette fierté A ce jour, je ne le mesure Mais on me l’assure Même si mon cœur est rempli de chagrin J’ai un lendemain
Le temps fait son œuvre Et par la poésie, je suis à pied d’œuvre