Les maillons de mon filet effiloché M’ont laissé traverser Mes nuits sans sommeil À tes côtés je m'éveille Je n'ai plus peur des lendemains au goût incertain
À l'essence sereine d'un parfum évanescent Je pense au temps ou devant l’autel deux amants Se sont dit fidélité devant des gens pas toujours bienveilla Après le pire s'en reviennent les jolies choses Aux senteurs d'encens et bois de roses Concentré d’essence à peine éclose
Telle une carapace en papier chiffonné Plus de trace des jours passés Arrosés à outrance D’eau de mauvaise pluie jaillissante Des sources d’un ennui menaçant
Fini l'ambiguïté aux amères chimères Les fontaines aux fontes des neiges Rejaillissent d'eau pure et de mystères Le son des arpèges les fausses notes Ne sont plus nos hôtes
La symphonie de la nouvelle pluie Est revenu nous chanter sa mélodie Des fontes des neiges du mois d'avril Où tout ne tient qu'à un fil
Souviens-toi des soleils de notre histoire Ce sont nos plus beaux réveils tu peux me croire Nous l'avons bien mérité ce prologue Avait prédit ma mémoire d'astrologue.
TOUS DROITS RESERVES PAR BERGMANN VALERIE – 21/07/2006