Le cœur vide L’âme aride Oh mon dieu Quel est ce feu Qui paralyse et désarme Le stylo comme une arme Et vous laisse nue Seule et sans vis à vue Au hasard des rencontres Des regards qui s’affrontent Ecorchant d’un coup sec Le chant de mes échecs Quand sur du papier livide Mon esprit pourtant avide Ne soustrait qu’à l’imparfait La souffrance lourde de mes maux écorchés Comme des nuages sur un ciel azuré Décapitant mes jours De ses aller sans retour Me laissant muette malgré La lune éclairant le chant de ma prose L’instant de la rose injuste éclose Dans des étoiles menaçantes Nébuleuses filantes de ma peine errante Au pouvoir divin De la vie et de la fin Se reforment un chemin Au détour de mes riens Sans couplet sans refrain Délicieuses exaltations D’impénétrables attractions Du désert de l’inspiration.