D’avoir entrouvert trop de livres D’entrevoir comme essaim une épitaphe en gros titre J’ai excavé le verbe aimer Le vrai, pas le figuré Car si d’enfants je n’eus pas en ce bas monde Grâce à une divergente nature féconde Le déploiement des mots se fit combat Et ma plume en état d’alerte Ne cherchât au fond qu’à être. Seuls les écrits séculaires Exhibent ma vie sur l’estuaire Où subsiste l’essence de mes insomnies Ils n’y a de place que pour mes écrits Humblement je calmai mes tourments Et me voilà au clair du firmament : La lune si lumineuse m’a ouvert ses quartiers d’été Et en papillon je fus changé J’ai volé ces quelques notes avant que le temps ne les empor
Puis faite éphémère J’ai butiné le long des courants littéraires Et des figures de style linéaires. Mes allégories sont faites pour vous plaire.