Embrumé par des larmes acides et déchirantes Mon esprit se délite, mon cœur semble s’évanouir Les prunelles lacérées par la douleur perçante La terre cesse de tourner, mes entrailles vont pourrir
Une douleur ineffable s’empare de tout mon être Un sentiment profond d’injustice et de doutes Une impression furtive d’avoir perdu la tête Me laisse sans paroles comme errant sur les routes
La chair de mon sang telle une bougie sans flamme Vient juste de s’éteindre à la suite de ce drame À la croisée des routes mon fils s’en est allé Flirter avec les anges suivre sa destinée
Pourquoi si tu existes as tu enlevé mon fils ? Comment pour une mère vivre un tel supplice ? Tant de questions profondes dureront sans réponses Au plus profond de moi telle une haie de ronces
Ta frimousse est gravée à jamais dans mon âme Ce sourire angélique accompagne mes nuits Ton regard de braise qui brille tel une flamme Semble vouloir me dire n’oublie pas ton petit
Mais il est déjà l’heure de nous dire au revoir Les cloches qui s’agitent chantent le désespoir Tous tes amis sont là pour un dernier adieu Le regard blafard et le cœur langoureux
À mon fils que j’aime je veux crier ma peine Avant son grand voyage vers un monde plus doux Je désirerais tant qu’un jour il me revienne Mon regard est éteint les larmes brûlent mes joues
