A les voir, si joyeux autrefois, Pleins de souffrance, de mélancolie, La tristesse s’empare de moi Et le soleil se ternit.
Les étoiles qui éticelaient Dans le regard toujours émerveillé Oú sont-elles allées?
Et si la guerre et l’amour Se succèdent dans ton âme Tu me l’as dit un jour Oú est-elle, cette flamme, Qui nous promet l’existence de la vie Qui fascine ou bouleverse jour et nuit ?
D’être tristes Ils n’ont pas le droit Les yeux de l’artiste Haussent la voix Tendres ou furieux Frappent ou caressent, Le coeur de feu Languir jamais ne se laisse.
Pour s’accomplir, Pour suivre le chemin, Telles des gazelles capturées Comblées de leur destin Qui négligent le danger Et s’élancent vers le large Pour goûter la liberté