Presque rien
A peine allongé, je sens déjà comme une odeur étrange,
Passée celle, si reconnaissable, de ton corps, place à celle
Une odeur de fleurs fanées, de vieux foin dans une grange
Il ne reste, de mes rêves, dans ma mémoire que les plus beau
Longtemps, j’ai cru que tu allais jeter un furtif regard en
Plonger nos corps et nos cœurs dans de vastes flambeaux,
A coups de bites et de foutre, m’inonder encore de ta double
Le terriblement laid honoré et dressé par le parfaitement be
Une aventure immortelle, intemporelle, presque mystique,
Comme l'illusion de se frotter à un astre solaire et unique
D’autant plus douloureuse quand un long sanglot m’anime, tou
Mon âme erre, aujourd’hui, entre miroirs ternis, dans un en
Comme Phaëton, j’ai été à la fois tellement naïf, têtu et te
J’ai cru, oui, j’ai cru, pouvoir être touché par toi, comme
C’est ma faute, seule et unique, terrible et sans aucun autr
Que le remords perpétuel, qu’une issue fatale, que le froid
Ce métal sur lequel repose aujourd’hui mon corps encore tièd
Qui ne souffre plus, et sourit presque, riche des moments av
Je ne regrette rien
Je n'oublie rien
